slt tuva b1 ^^

~> Nom: Tetsuya-Delcourt
~> Prénom: Izanagi
~> Age: 20 ans
~> Origine: Nihon-jin / Furansu-jin
~> Groupe Sanguin: B+
~> Lieux de vie : Shinjuku, Résidence des Tetsuya.
~> Job: -
~> Gang: Yakuza
~> Rang Dans Le Gang: Oyabun
~> Ecole: Tasogare (Anciennement)
~> Cours préféré(s): Langues, Philosophie, Sport (Mais c'est fini tout ça)
~> Arme: Uchigatana, Hellsing ARMS454 Casull Auto 'Joshua' (Calibre :454
Casull (11.53x35mm), Munition : Balle explosive), Hellsing ARMS 13mm Auto 'Jackal' (Calibre : 13mm, Munition : Balle perforante)
~> Compétence: Martiale (Seitei toho batto do, Taijian, Qong Fa, Hworang-Do, Tengu-do, Taiji Quan, Base de Breakdance, Base de Capoeira, Aikido, Escrime mousquetaire, Reiki), Etudes (Avancée), Politique (Notion), Bureaucratie (Notion), Survie (Avancée)


~~~ Caractéristiques Physiques et Comportementales ~~~

~> Cheveux: Blanc (Traumatisme)
~> Yeux: Bleu (traffic occulaire)
~> Grandeur: 1m83
~> Tenue: Baggy jean, rangers, chemise longue manche, double holster torse et cache poussière. On adopte le look débraillé.
~> Caractère: Chat / Dragon / Coq (Equivalant du Bélier)


~> Esquisse d'Histoire:



« Sans une raison valable derrière, la Justice
n'est rien d'autre qu'un massacre. Par contre un massacre au nom de cette
raison valable... C'est la Justice. »



La jeunesse et sa candeur. Tout
est au mieux dans le meilleur des mondes pour Izanagi. C'est un gamin comblé.
Un père qui l'aime, une mère qui l'aime et une grande soeur pas trop vilaine. A
l'école on s'amuse bien, la prof est gentille et les camarades de classe sont
sympathiques. Paris is magic. Surtout à ce jeune âge où les dessins animés sont
encore une religion et où l'on ignore ce qu'est la Mort. La Mort. Une invitée
qui se présente trop rapidement à Izanagi. Ce monde qui était siens s'effondre.
On lui parle mais il n'entend rien. C'est comme voir un film sans les images.
Seulement la musique. Le Paradis ne suffit pas... Alors on s'attache à des
chimères fugitives. L'argent ? Oui. Cet argent que ses parents lui ont laissé à
lui et à sa soeur après cet accident de voiture. Fumiko est une jeune dame et
cet évènement est un signal. Elle disparaît. Au point qu'Izanagi l'occulte. Il
est seul. Seul avec ses grands parents trop prévoyants trop préoccupés. Le choc
des générations. Ca ne change pas même en l'an 3000. Il veut qu'on l'appelle
Izy pour oublier qu'il est Izanagi, orphelin. Et puis au bahut ça fait plus
classe. Le gamin se cherche et se trouve dans les études et le sport. Etre
fort. Incarner la force comme dans les héros d'antan ceux dont lui parlait père
et mère avant qu'il ne s'endorme. Dormir… Le Paradis ne suffit pas... Alors on
s'attache au réel et on ne dort plus. On devient cette ville qui nous
accueille. Enfant de la rue. A zoner dans Shibuya dans les zones underground,
s'adonner aux arts de rues, se sentir en vie dans le combat. Libre dans
l'ombre. Figé dans la lumière. Faire, bonne figure et avancer. Sur son chemin
de vie, Izanagi avance d'un pas vacillant. 17 ans déjà. Bon anniversaire, mon
ange. Mais il manque quelque chose... Allez savoir. L'adolescent ne dit rien
car il ne sait pas. Bien qu'encore à l'aube de sa vie, une vie lamentablement
esquissée, l'héritier prend du recul. La mort de ses parents alors qu'il est
enfant, son bonhomme de chemin à tout prendre sur sois, ne plus sourire ou rarement.
Etre élevé par ses grands parents. D'abord en France. Puis au Japon. Le Paradis
ne suffit pas... Et on se dit que ce dépaysement arrive à point nommé. Tôkyô le
pôle urbain le plus grand de cette planète pourrie. S'y perdre et se confondre.
S'oublier. Oublier. Pitié que je puisse oublier. Tout ce à quoi il aspire. Mais
comment s'oublier à cet âge où les obligations nous confrontent au Monde. A
l'Ecole. Ta quoi ? Taso quoi ? Ah ! Tasogare ! Rire. Embarqué dans un contexte
de guerre à l'abris dans une des plus prestigieuse école du Japon sans se
douter qu'elle en est l'indirecte instigatrice. Tant de peine. De mort. Mais
tant de sourire et de détachement sur leur visage. Pourquoi ne
s'intéressent-ils pas à lui ? A son côté mystérieux qu'il entretient depuis tellement
longtemps pour qu'on le remarque, qu'on le plaigne ? Parce qu'ici, fiston, la
guerre n'épargne personne et que malgré tout ces gosses vont de l'avant.
L'illusion de maturité se brise comme un verre qui éclate. Il est giflé par
l'évidence et apprend maintenant auprès de ses nouveaux camarade en
s'impliquant progressivement à la trame. Jiro, Rin et Mikoto. De bons amis. Et
compagnons d'armes. Etait-ce là la volonté de ces vieux gâteux de grands
parents ?! Naaah ! Trop old school pour ça ! Toujours est-il que le hasard fait
bien les choses. Izanagi ri, sourit là bas il est Iza. Là bas il connaît
l'amour dans le regard sauvage de Mikoto. La princesse d'un château dirigé par
un roi malfaisant : Minagi. Mais Izanagi lui promet d'être son prince et de la protéger
du Mal. Il vit pour elle et tue pour elle. Mais le roi Minagi a beau être
défait il revient toujours dans l'épisode suivant. Et Mikoto disparaît.
L'histoire se répète, on lui a encore pris quelqu'un à qui il tenait pour qui
il aurait donné sa vie. Le Paradis ne suffit pas... Surtout si elle n'est plus
là. Alors cristallise ces larmes pour en faire une armure et une lame et un
coeur. Et on part. Retour en France. Là bas, Tetsuya troisième du nom se
ressource. Et poursuit ses études, chez lui, dans sa petite résidence perdue
dans l'arrière train de la France. Tiens qui est cette fille...? Etrange. Elle
semble lui être tellement familière et pourtant... Une asiatique en plus.
L'Asie. Le Japon. Les années passent vite. Et Izanagi se souvient des Tasogare.
Peut-être est-ce le moment d'y retourner ! Tada ima ! Quelqu'un ? Il y a
quelqu'un ? Personne. Il n'y a plus personne et la situation est de pire en
pire. Ca parle de Triade, un groupuscule qui agit dans l'ombre et qui a enfin
décidé de se mettre en action. On recense des kidnappings, des meurtres, de
l'espionnage. Il n'est pas bon d'être au japon en ce moment, mais Iza veut
revoir sa petite bande. Il ne tombe que sur une Rin quasi dépressive, presque
effondrée. Qui ne le serait pas à cet instant où l'on pense qu'on a tout perdu
? Jiro n'est plus là. Il connaît ça. Et Mikoto ? Rien. Pourtant toutes les
forces des Tasogare sont mises à l'oeuvre pour la retrouver, Jiro y compris.
Mais rien. Vain ! Vain ! Vingt fois, vain ! Rester ? Partir ? C'est décider,
partir. Tant pis, au diable toute cette vie. Mais une femme qui a ses traits
l'en empêche. Autoritaire, effrayante mais terriblement charismatique.
Fumiko-nee ?! Sa grande soeur est de retour après tant d'année d'absence ?! Bah
oui Iza ! Tu ne t'es jamais demandé commence la compagnie Tetsuya-Delcourt
tournait ? Ce n'était pas grâce à toi, ni à tes grands parents trop attaché à
leur petite boutique mh ! L'effervescence d'époque n'est plus au rendez-vous,
même quand ils s'échangent leur parcours. Mais Izanagi a un tel respect, un tel
amour pour sa soeur que peut importe, qu'elle ait changé. Fumiko restera
toujours sa grande soeur et cette dernière en a conscience, c'est pourquoi elle
n'hésite pas à lui avouer les véritables but de Tetsuya-Delcourt : Couvrir les
Yakuza et leur transactions financières illégales dans le monde. Les Tetsuya ne
sont en fait qu'une famille promise à devenir officiellement Yakuza. Mais
Fumiko veut plus. Elle a l'argent. L'intelligence. Et la verve qui soulève cent
hommes. Deux guerres. Deux camps. Un choix. L'amitié ou l'honneur de la famille
? Izanagi vient de choisir. Même si le monde devenait l'ennemi des Tetsuya, le
Fils en serait le Porte-Etendard. C'est ainsi. Après complots et conspirations,
Tetsuya-Delcourt trône au sommet de la hiérarchie des Yakuza, Fumiko dite Iron
Lady est devenu l'Oyabun. Tout est prêt pour son petit frère dont elle sait
qu'il aura l'étoffe de par ce statut de " changer les choses. " Elle
peut disparaître. Repartir. Comme jadis. Pendant cette période de trouble,
Izanagi trouve réconfort chez Rin avec qui s'est fortement rapproché. Deux âmes
brisées esseulées ? Qui se ressemble s'assemble non ? Et c'est en la personne
de mademoiselle Yukiko, dite Boucle d'Or, que le nouveau Yakuza vit de nouveaux
mais fuyants instant de tendresse et d'amour. Ensembles ils veulent et peuvent
faire la différence. Le plan est simple : concentrer l'attention de la Triade
sur eux afin qu'ils trahissent leur position véritable et que les écoles
aguerries avec le temps les anéantissent. Le plan est à peine lancé qu'un homme
se présente à Second en Chef des Yakuza. Il n'a pas de nom simplement un numéro
: 140.48. C'est Fumiko qui l'envoie, il possède d'intéressante information
concernant ses propres grands parents. La mort de ses parents n'est pas un
hasard. Et le lien que les Tetsuya ont avec les Yakuza est plus ancien que la
seconde génération. Elle est née avec le grand père, Oba-sama. C'est lui qui
dans l'histoire avait pactisé avec les diables et à redonner l'héritage à ses
enfants. Lorsqu'on est jeune et influençable en quête d'argent on dit oui en
fonçant. Mais on se met à aimer, à donner la vie et on se demande quel monde on
va laisser à notre descendance. Un monde pourri de corruption ou un monde moins
imparfait ? Les parents d'Izanagi et Fumiko avait une noble âme. Il fallait
simplement qu'elle mûrisse. Ils ont refusé de poursuivre les affaires avec les
Yakuza, refusant de faire devenir leur enfant comme eux. Alors Oba-sama a
décidé qu'ils n'étaient pas dignes d'être de la Famille. Tout a été
correctement préparé depuis leur berceau afin qu'ils suivent cette voie. Sacré
grand père ! Et maintenant, 140.48 lui avoue tout ça. De la part de Fumiko qui
a mystérieusement disparue après avoir su cela ? Le grand père est allé trop
loin. Tuer sa propre chair... D'après son informateur, ses grands parents sont
retournés en France. Là que tout a commencé. Il est temps d'en finir. Le
Paradis ne suffit pas... Une phrase Homérique lui revient à cet instant : « À
la nuit tombée tu n'auras ni yeux..ni oreilles..ni langue. Tu erreras dans les
Enfers, aveugle, sourd et muet, embarqué dans la nacelle du Passeur, défilant
devant les morts noyés, tous tambourineront et s'écriront sombrement : Voyez
Hector-miséricordieux, le fou-dément qui cru avoir tué Ligyron.
Dresseur de Chevaux, je n'aurai ni bonté ni pitié en agonisant d'injures ton
cadavre, te voilà face au sourire de la mort. » Et il se remet en
route. Quittant sa guerre. Sa vie. Son amour. L'honneur de la Famille avant
tout. Elle aurait pu comprendre mais, Izanagi se refuse à ce qu'elle aime un
homme aussi noir que lui. L'esprit déchiré entre l'envie de croire à cette
pensée et l'envie de rester. Retour en France. L'enquête atteint rapidement son
dénouement car Izanagi met tous les moyens pour retrouver le bourreau. Il
retombe par hasard sur cette femme familière qui lui coupe à chaque fois le
souffle sans pour autant expliquer ce prodige. Etrange. Quant à l'exécuteur n'a
finalement pas fui. Il attendait son petit fils dans sa somptueuse villa sur la
côte d'Azur. La fusillade ne dure que quelques minutes. Larmes écarlates.
Derniers soupirs. L'ancien est parti. Comme son petit fils. Changé. Vite, il
n'est peut-être pas trop tard. Peut-être que Rin l'attend encore ? Peut-être
que finalement un homme tel que lui peut être avec une femme telle que... Il
faut croire que non. Rin va se fiancer ? Elle est heureuse au moins ? Bon ! On
peut mourir tranquille alors..? Essaye de t'en convaincre Iza. La chute. Tôkyô
n'est pas si grand lorsque l'on veut se voir. Et à ce jour Izanagi n'est plus
qu'un ombre en pleure de son sort. Le Paradis ne suffit pas... Si l'amour n'y
est plus. Alors on se raccroche à des rêves acides et alcoolisés pour se
façonner une nouvelle réalité. On devient quelqu'un d'autre. Quelqu'un que Rin
ne reconnaît pas lorsqu'elle le revoit. Assombri et complètement saoul et
drogué. Ca rixe verbalement, plus lui qu'autre chose. Et vient le calme. Après
la tempête. Partir. Envie de vomir à force de partir ! La France ! Une bonne
fois pour toute ! Au hasard d'une terrasse d'un bar huppé de Monaco, le métis
tombe sur cette même femme. Encore elle. Toujours elle. Elle semble aussi
surprise que lui de le voir une troisième fois. Cette fois c'est la bonne. Il
est Izanagi. Elle est Izanami. Tout est tellement plus simple à cet instant.
L'un pour l'autre c'est l'évidence. Une Reine pour un Roi. Ils parlent
longuement de leur passé. Et tissent un lien qui les amène à parler de leur
avenir. Et un soir, lorsque la tendresse impose son empire sur l'atmosphère,
Izanagi lui souffle à l'oreille, tête sur l'oreiller ces quelques mots : « Itsuka
boku ga misete ageru hikari kagayaku sekai wo »




A ce jour la blancheur de ses cheveux n'a toujours pas été véritablement expliquée.

Conservé.