- La police.-

Tokyo est une très grande ville, une sorte de
Babylone du début du 3e millénaire. Les moyens des organisations
criminelles ou terroristes sont amplifiés par ce chaos ambiant.


C'est pourquoi le dernier gouvernement en date a décidé de créer une
service de flics "d'élite", non restreints à un seul domaines, le COPS
: Central Organisation for Public Security. Bien entendu, cela pourrait
rappeler des souvenirs à certains, mais pas sans raison, car le nouveau
gouvernement s'est inspiré d'un projet qui n'a pas vu le jour aux
Etats-Unis, à l'aube des années 2000.

Par extension, le COPS
est une sorte de FBI restreint à la seule ville de Tokyo et ses
alentours immédiats (du moins, pour ce qui est du début des affaires).
Les membres de l'unité peuvent suivre intervenir sur tous les types
d'affaires, selon le bon vouloir de leur hiérarchie. Ils sont formés
dans tous les domaines : terrorisme, informatique, stupéfiants,
traffics divers, guerres de gang, délits d'initiés... etc.

En
soit, un officier du COPS ne se démarque pas vraiment du policier
classique (ou du militaire classique). Beaucoup portent l'uniforme de
l'armée, bien qu'ils soient libres de porter des vêtements civils. La
seule réelle différence est le sigle qui apparait sur leur carte de
police, et le fait que la plupart des autres services rechignent à
travailler avec ces "super-flics" qui marchent sur leurs plates bandes
(c'est principalement le cas pour le service des stupéfiants, avec
lequel l'inimitié est grande).

En matière d'équipement, un
Cops ne reçoit que le paquetage suivant : Une arme de service (soit
petite à haute cadence de tir, soit un gros calibre avec faible
chargeur), un viseur laser, une lampe torche de poche (installable sur
l'arme, comme le viseur), un uniforme (pantalon, rangers, veste,
t-shirt et casquette) portant le sigle du Cops, une paire de menottes
en plastique polymérisé ... et sa plaque.

Pour entrer au Cops,
il faut : soit avoir des états de service irréprochables, soit sortir
dans les trois premiers de l'école de police de Tokyo. En effet, le
Cops est une petite structure, dont les membres agissent par équipe de
deux ou en solo. Actuellement, elle ne compte que 42 officiers au
total, ce qui est bien maigre pour l'étendue de Tokyo.

Les
moyens à disposition du Cops sont faibles, en comparaison de la charge
de travail. Chaque demande d'assistance informatique, satellite, etc,
doit faire l'objet d'une demande hiérarchique. De même pour les tests
en labo. En effet, les crédits aloués à la police de Tokyo ne sont pas
aussi étendus que le bon peuple veut bien le croire, et toute
utilisation des nouvelles technologies est extrèmement coûteuse et
risquée.
Bien entendu, il n'est pas difficile pour un membre du
Cops d'obtenir une analyse ADN ou balistique, une triangulation
informatique pour cerner un bâtiment, mais n'obtiendra jamais de
passe-droit, ni d'un délai plus court que la moyenne (Une journée
environ pour une analyse ADN). Les Cops n'ont pas non plus accès à du
matériel militaire hautement sophistiqués, entre autres des armes et
des véhicules. Ceux-ci sont réservés aux unités d'élite de l'armée, qui
n'interviennent qu'en cas d'émeutes ou de batailles de gang.

En soit, un Cops a plus de devoirs que de droits. En voici un petit échantillon :

- Il ne choisit jamais ses affaires, mais peut demander la permission à
sa hiérarchie d'en prendre une qu'aucun autre Cops n'a en cours.
- Il doit tenir informé sa hiérarchie de toutes les actions entreprises durant une enquête (par le biais du forum).

- Il ne doit se servir de son arme de service qu'en cas d'extrème
nécessité, et un rapport devra être fait pour chaque tir issu de l'arme
de service, indiquant les raisons et les conditions du tir (Forum
aussi).
- En dehors du service (18h-10h ou 10h-18h selon l'équipe), l'arme de service doit rester à l'armurerie de l'unité.
- Tout manquement à ces règles peut occasioner une mise à pied provisoire, ou définitive, de l'officier.